Vous semblez répondre au hasard... |
|
|
|
Cela ne correspond pas à la rubrique "Baccalauréats et équivalents". |
|
|
|
Vous avez raison,
sur 100 personnes de 25 à 39 ans qui ont des parents qui possèdent un diplôme supérieur à Bac + 2, 55 ont obtenus un Bac scientifique. |
|
|
|
Vous avez raison,
il faut regarder l'origine de l'ensemble des diplômés de 50 à 59 ans. Seuls 5% des parents avaient un diplôme supérieur à bac + 2. |
|
|
|
Vous avez tort,
il faut regarder le tableau des origines des personnes de 50 à 59 ans. |
|
|
|
|
Sortis depuis 1 à 4 ans de formation initiale En % |
|
Enseignement
supérieur long |
Enseignement
supérieur court |
Bac et équivalents |
CAP-BEP et équivalents |
Brevet, CEP et sans diplôme |
Ensemble |
1978 |
5 |
6 |
8 |
10 |
18 |
12,0 |
1998 |
13 |
15 |
23 |
28 |
43 |
23,7 |
2007 |
9 |
9 |
14 |
22 |
37 |
16,0 |
|
|
|
|
Vous avez tort,
il faut regarder le tableau des origines des hommes de 25 à 39 ans et faire le calcul nécessaire pour trouver le résultat. |
|
|
|
Vous avez raison,
si l'on additionne les % de tous les fils qui ont un bac scientifique et dont les parents n'ont pas un niveau bac on obtient
6 + 13+ 5 + 19 = 43 % |
|
|
|
Vous avez tort,
il faut regarder le tableau des origines des hommes de 50 à 59 ans et faire le calcul nécessaire pour trouver le résultat. |
|
|
|
Vous avez raison,
si l'on additionne les % de tous les fils qui ont un bac scientifique et dont les parents n'ont pas un niveau bac on obtient
7 + 26 + 10 + 15 = 58 % soit presque trois parents sur cinq. |
|
|
|
Vous avez raison,
la probabilité d'être au chômage pour les personnes sorties depuis 1 à 4 ans de formation initiale est 12 / 5 = 2,24 fois plus importante que le taux de chômage des personnes sorties avec un diplôme de l'enseignement supérieur long, en 1978. |
|
|
|
Vous avez raison,
si l'on calcule le rapport à la moyenne, on obtient : 13 / 23,7 = 0,54 soit 46 % de chance de moins que la moyenne d'être au chômage lorsque l'on est des diplômés de l'enseignement du supérieur en 1998.
|
|
|
|
Vous avez raison,
la probabilité d'être au chômage pour les personnes sorties depuis 1 à 4 ans de formation initiale est 23,7 / 13 = 1,82 fois plus importante que le taux de chômage des personnes sorties avec un diplôme de l'enseignement supérieur long en 1998. |
|
|
|
Vous avez raison,
si l'on calcule le rapport à la moyenne on obtient
9 / 16 = 0,56 soit 44 % de chance de moins que la moyenne d'être au chômage lorsque l'on est des diplômés de l'enseignement du supérieur en 2007.
|
|
|
|
Vous avez raison,
la probabilité d'être au chômage pour les personnes sorties depuis 1 à 4 ans de formation initiale est 16 / 9 = 1,77 fois plus importante que le taux de chômage des personnes sorties avec un diplôme de l'enseignement supérieur long, en 2007. |
|
|
|
Vous avez raison,
le rapport que vous venez de calculer (question précédente) montre que la protection offerte par le diplôme de l'enseignement supérieur long, même si elle reste importante, est en train de perdre de sa valeur. Alors que le taux de chômage moyen était 2,24 fois supérieur au taux de chômage des diplômés du supérieur long, l'écart n'est plus que de 1, 82 en 1998 et 1,77 fois en 2007. On se rapproche de 1 fois ce qui signifierait être comme la moyenne des personnes interrogées. |
|
|
|
Oui, |
L’évolution vers une société plus méritocratique implique deux phénomènes concomitants. Il faut d’abord que le lien entre origine sociale et niveau de diplôme se relâche au cours du temps, et ensuite, que le lien entre niveau de diplôme et position atteinte augmente. […] Certes, le lien entre origine sociale et niveau d’éducation diminue au cours du temps, mais le lien entre niveau de diplôme et position sociale se desserre également. Si la première proposition va dans le sens d’une méritocratie croissante (réduction des inégalités sociales devant l’école), la seconde va dans le sens inverse (le diplôme deviendrait moins décisif dans le processus d’allocation des places). Un tel résultat aboutit au paradoxe suivant : les individus nés dans les années 1940 faisaient face à d’importantes inégalités sociales devant l’école, mais la position sociale atteinte était assez étroitement liée à leur niveau de diplôme ; à l’inverse, les individus nés dans les années 1960 bénéficient d’un accès facilité au système scolaire, mais leur investissement scolaire pèse moins lourdement sur leur réussite sociale.
La réduction du lien entre niveau de diplôme et position sociale est en grande partie la conséquence d’une inflation des titres scolaires qui s’accompagne d’une dévaluation de la valeur de ces derniers, car « la structure sociale se déplace moins vite vers le haut que celle des niveaux d’éducation »
Camille Peugny : " Éducation et mobilité sociale : la situation paradoxale des générations nées dans les années 1960". |
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 410, 2007 |
|
|
Oui, |
Une population de plus en plus diplômée…
Dans la continuité des politiques menées depuis les années 1950 en faveur de la démocratisation de l’enseignement, deux nouveaux diplômes complémentaires au baccalauréat général sont créés : la première session du baccalauréat technologique se déroule en 1969, et celle du baccalauréat professionnel en 1987. Ces diplômes ont une double finalité : former une main-d’oeuvre qualifiée pouvant s’insérer immédiatement sur le marché du travail, et amener le plus grand nombre à ce niveau de diplôme, voire à l’enseignement supérieur.
En 2007, 16,8 % d’une classe d’âge ont obtenu un baccalauréat technologique, et 12,8 % un baccalauréat professionnel. Au total, 64,2 % d’une génération accèdent au diplôme du baccalauréat (général, technique ou professionnel), soit 524 300 bacheliers. Au cours du temps, le baccalauréat général a cédé de la place aux baccalauréats technologique et professionnel.
Mais depuis une dizaine d’années, la part de bacheliers généraux s’est stabilisée : un peu plus d’un bachelier sur deux est dans l’enseignement général, plus d’un sur quatre dans l’enseignement technologique et enfin près d’un sur cinq dans l’enseignement professionnel.
Les taux de réussite diffèrent fortement dans le temps et selon le type de baccalauréat considéré. De 1970 à 1985, le taux de réussite au baccalauréat général est resté stable, en dessous de 70 % ; il progresse depuis, en nette augmentation ces dernières années. Ainsi, en 2007, près de neuf candidats au baccalauréat général sur dix ont été reçus. Quant aux taux de réussite des filières technologique et professionnelle, après plusieurs années d’augmentation, ils se stabilisent aux alentours de 80 %. |
|
|
|
L’augmentation de la part des bacheliers au cours du siècle dernier s’est faite de façon différenciée selon le milieu social (Sautory O., 2000). Merle (2000) parle de «démocratisation ségrégative ». En effet, parmi les bacheliers généraux, plus d’un tiers sont enfants de cadres ou de professions intellectuelles supérieures, et 12 % seulement enfants d’ouvriers.
À l’inverse, parmi les bacheliers professionnels, un quart sont enfants d’ouvriers, et 8 % seulement enfants de cadres. On peut aussi parler de spécialisation sociale pour le baccalauréat technologique : ces bacheliers ont deux fois moins souvent des parents cadres et deux fois plus souvent des parents ouvriers que dans la filière générale. La filière mais aussi la réussite au baccalauréat diffèrent fortement selon la catégorie sociale : le taux de réussite au baccalauréat général pour les enfants de cadres ou de professions intellectuelles supérieures est de 92,5 %, soit 10 points de plus que celui des enfants d’ouvriers. Les enfants d’agriculteurs tirent leur épingle du jeu et affichent un taux de réussite supérieur à 90 %. Le taux de réussite de ces derniers en filière technologique ou professionnelle dépasse même celui des enfants de toutes les autres catégories socioprofessionnelles. Bien qu’inférieur à celui des enfants d’agriculteurs, le taux de réussite des enfants de cadres pour ces deux derniers types
de bac dépasse de plus de quatre points celui des enfants d’ouvriers (pour le baccalauréat technologique, 84,4 % contre 78,0 % ; pour le baccalauréat professionnel, 83,0 % contre 78,5 %). Il y a par ailleurs une sélection en amont. Parmi les élèves entrés en sixième générale en 1995, dix ans après, trois enfants d’inactifs sur dix ont obtenu le baccalauréat, un enfant d’ouvrier sur deux, mais à l’inverse neuf enfants de cadres sur dix. Ces proportions étaient du même ordre pour les enfants entrés en sixième en 1989 (Depp, 2008).
|
|
|
|
|
|
Démocratisation et type de baccalauréat |
|