L'emploi global - Explications - La productivité du travail La productivité horaire du travail peut se définir de la façon suivante : valeur ajoutée en volume / nombre d'heures travaillées. Si l'on note : Voir la démonstration mathématique
AFFICHAGE : Graphique 1 Graphique 2 Questions : Mise à jour en septembre 2021
Démonstration mathématique
PHT = VA / H En variation on obtient : PHT(1 + ΔPHT) = VA(1 + ΔVA) / H(1 + ΔH) Puisque PHT = VA / H alors : (1 + ΔPHT) = (1 + ΔVA) / (1 + ΔH) Si on développe cette équation en faisant passer ΔH à gauche, on obtient : (1 + ΔPHT) x (1 + ΔH) = (1 + ΔVA) 1 + ΔPHT + ΔH + (ΔPHT x ΔH) = 1 + ΔVA ΔH = 1 + ΔVA - 1 - ΔPHT - (ΔPHT x ΔH) ΔH = ΔVA - ΔPHT - (ΔPHT x ΔH) Si les Δ sont des taux de variation annuels, leur valeur est faible et leur produit est négligeable (exemple : 2 % x 3 % = 0,02 x 0,03 = 0,0006 = 0,06 %). On le négligera donc ! Au final il nous reste : ΔH ≈ ΔVA - ΔPHT Dit autrement : la variation du volume d'heures travaillées est à peu près égale à la variation de la valeur ajoutée en volume moins la variation de la productivité horaire du travail.
Vous vous trompez.
La productivité horaire du travail augmente sur toute la période (sauf entre 2007 et 2009 où elle diminue de - 0,3 %, - 0,4 % et - 0,8 %). Le graphique 1 présente l'effet négatif de l'augmentation de la productivité horaire du travail sur le nombre d'heures travaillées. Revoyez les équations se trouvant au dessus du graphique.
C'est bien.
La productivité horaire du travail augmente sur toute la période (sauf entre 2007 et 2009 où elle diminue de - 0,3 %, - 0,4 % et - 0,8 %). Le graphique 1 présente l'effet négatif de l'augmentation de la productivité horaire du travail sur le nombre d'heures travaillées.
Vous vous trompez.
L'augmentation de la productivité du travail permet de réduire le nombre d'heures travaillées, toutes choses égales par ailleurs. C'est d'ailleurs l'objectif des entreprises qui cherchent par tous les moyens à augmenter cette productivité du travail pour réduire leurs coûts de production.
C'est bien.
L'augmentation de la productivité du travail permet de réduire le nombre d'heures travaillées, toutes choses égales par ailleurs. C'est d'ailleurs l'objectif des entreprises qui cherchent par tous les moyens à augmenter cette productivité du travail pour réduire leurs coûts de production.
C'est vrai en général.
Lorsque la croissance de la valeur ajoutée est positive, cela a bien un effet positif sur le volume d'heures travaillées. Ainsi en 2006, la croissance de la valeur ajoutée a été forte (+ 2,5 %) permettant ainsi de compenser les gains de productivité horaire du travail (+ 2,5 %). Au final, cette année-là, le volume d'heures travaillées a augmenté de + 0,0 point (2,5 % - 2,5 %). Toutefois, il arrive que la variation de la valeur ajoutée soit négative. Dans ce cas rare (1975, 1993, 2009 et 2020), l'évolution de la valeur ajoutée a un effet négatif sur l'évolution du nombre d'heures travaillées. Elle cumule son effet avec celui de l'évolution de la productivité horaire du travail. Ainsi en 2020, la valeur ajoutée s'est réduite de - 8,0 % et la productivité horaire du travail s'est accrue de + 0,1 %. Le volume d'heures travaillées s'est donc réduit de - 8,1 % (- 8,0 % - 0,1 %).
Vous vous trompez en général.
Lorsque la croissance de la valeur ajoutée est positive, cela a bien un effet positif sur le volume d'heures travaillées. Ainsi en 2006, la croissance de la valeur ajoutée a été forte (+ 2,5 %) permettant ainsi de compenser les gains de productivité horaire du travail (+ 2,5 %). Au final, cette année-là, le volume d'heures travaillées a augmenté de + 0,0 point (2,5 % - 2,5 %). Toutefois, il arrive que la variation de la valeur ajoutée soit négative. Dans ce cas rare (1975, 1993, 2009 et 2020), l'évolution de la valeur ajoutée a un effet négatif sur l'évolution du nombre d'heures travaillées. Elle cumule son effet avec celui de l'évolution de la productivité horaire du travail. Ainsi en 2020, la valeur ajoutée s'est réduite de - 8,0 % et la productivité horaire du travail s'est accrue de + 0,1 %. Le volume d'heures travaillées s'est donc réduit de - 8,1 % (- 8,0 % - 0,1 %).
Vous vous trompez.
En 1970, l'emploi total (en équivalent temps plein) a augmenté de 1,2 %. Ce n'est pas l'augmentation la plus forte.
Vous avez raison.
En 2000, l'emploi total (en équivalent temps plein) a augmenté de 2,7 %. C'est la valeur la plus forte depuis 1950.
Vous vous trompez.
Le nombre d'heures travaillées n'évolue pas de la même façon que le nombre d'emplois en équivalent temps plein. Le cas de l'année 2000 est intéressant de ce point de vue. Cette année-là, le nombre d'heures travaillées n'augmente que de + 1,2 %, alors que l'emploi, lui, connaît sa plus forte hausse depuis 1950 (+ 2,7 %), il augmente deux fois plus vite. Le cas de l'année 2020 est également intéressant. Le nombre d'heures travaillées baisse considérablement (- 8,1 %) alors que l'emploi ne se réduit que bien plus modestement (- 0,9 %). Si donc la croissance économique et la productivité du travail ont bien un effet sur la quantité de travail utilisée, tout dépend de la façon dont on mesure cette quantité de travail : en nombre d'heures ou en emplois ? Si le nombre d'heures travaillées varie différemment du nombre d'emplois en équivalent temps plein, c'est qu'un facteur particulier intervient entre ces deux variables (voir la page suivante).
Vous avez raison.
Le nombre d'heures travaillées n'évolue pas de la même façon que le nombre d'emplois en équivalent temps plein. Le cas de l'année 2000 est intéressant de ce point de vue. Cette année-là, le nombre d'heures travaillées n'augmente que de + 1,2 %, alors que l'emploi, lui, connaît sa plus forte hausse depuis 1950 (+ 2,7 %), il augmente deux fois plus vite. Le cas de l'année 2020 est également intéressant. Le nombre d'heures travaillées baisse considérablement (- 8,1 %) alors que l'emploi ne se réduit que bien plus modestement (- 0,9 %). Si donc la croissance économique et la productivité du travail ont bien un effet sur la quantité de travail utilisée, tout dépend de la façon dont on mesure cette quantité de travail : en nombre d'heures ou en emplois ? Si le nombre d'heures travaillées varie différemment du nombre d'emplois en équivalent temps plein, c'est qu'un facteur particulier intervient entre ces deux variables (voir la page suivante). |