L'emploi global - Explications - La durée du travail Il est vivement recommandé d'examiner la page La productivité du travail avant de se pencher sur le document suivant.
Questions : Mise à jour en septembre 2021
C'est inexact.
Sur l'ensemble de la période, on ne recense que vingt trois années d'augmentation de la durée annuelle de travail des salariés. De plus, ces augmentations restent très faibles sauf en 1951, en 1976, en 2004 et en 2007. Dans l'ensemble, les années de réduction de la durée du travail sont beaucoup plus nombreuses. Pour l'année 2020, la forte chute de la durée annuelle du travail s'explique par la forte augmentation du chômage partiel liée à la pandémie de la Covid-19.
C'est exact.
Sur l'ensemble de la période, on ne recense que vingt trois années d'augmentation de la durée annuelle de travail des salariés. De plus, ces augmentations restent très faibles sauf en 1951, en 1976, en 2004 et en 2007. Dans l'ensemble, les années de réduction de la durée du travail sont beaucoup plus nombreuses. Pour l'année 2020, la forte chute de la durée annuelle du travail s'explique par la forte augmentation du chômage partiel liée à la pandémie de la Covid-19.
C'est inexact.
On peut examiner en particulier trois années assez significatives pour répondre : - 1969 : baisse sensible du nombre d'heures travaillées (- 2,1 %), mais augmentation de l'emploi (+ 1,3 %) car la durée annuelle du travail s'est fortement réduite (- 2,8 %). La quatrième semaine de congés payés est accordée en 1969 ; - 1982 : forte baisse du nombre d'heures travaillées (- 3,7 %), mais maintien malgré tout de l'emploi (+ 0,3 %) car la durée annuelle du travail s'est fortement réduite (- 4,5 %). Cette année là, les salariés obtiennent une cinquième semaine de congés payés et la durée hebdomadaire légale du travail est ramenée de 40 à 39 heures. - 2002 : baisse sensible du nombre d'heures travaillées (- 1,7 %), mais augmentation de l'emploi (+ 0,8 %) car la durée du travail s'est nettement réduite (- 2,0 %). La loi Aubry 1 du 13 juin 1998 a ramené de 39 à 35 heures la durée hebdomadaire légale du travail (ou 1607 heures annuelles) dans les entreprises privées, à compter du 1er janvier 2000 pour les entreprises de plus de 20 salariés, à compter du 1er janvier 2002 pour les autres. Cette durée légale s'applique également dans la fonction publique. Elle détermine le seuil à partir duquel sont calculées les heures supplémentaires. Quant à l'année 2020, la baisse très forte du nombre d'heures travaillées ne s'accompagne que d'une légère baisse de l'emploi en raison de la forte baisse de la durée annuelle du travail (développement du chômage partiel).
C'est exact.
On peut examiner en particulier trois années assez significatives pour répondre : - 1969 : baisse sensible du nombre d'heures travaillées (- 2,1 %), mais augmentation de l'emploi (+ 1,3 %) car la durée annuelle du travail s'est fortement réduite (- 2,8 %). La quatrième semaine de congés payés est accordée en 1969 ; - 1982 : forte baisse du nombre d'heures travaillées (- 3,7 %), mais maintien malgré tout de l'emploi (+ 0,3 %) car la durée annuelle du travail s'est fortement réduite (- 4,5 %). Cette année là, les salariés obtiennent une cinquième semaine de congés payés et la durée hebdomadaire légale du travail est ramenée de 40 à 39 heures. - 2002 : baisse sensible du nombre d'heures travaillées (- 1,7 %), mais augmentation de l'emploi (+ 0,8 %) car la durée du travail s'est nettement réduite (- 2,0 %). La loi Aubry 1 du 13 juin 1998 a ramené de 39 à 35 heures la durée hebdomadaire légale du travail (ou 1607 heures annuelles) dans les entreprises privées, à compter du 1er janvier 2000 pour les entreprises de plus de 20 salariés, à compter du 1er janvier 2002 pour les autres. Cette durée légale s'applique également dans la fonction publique. Elle détermine le seuil à partir duquel sont calculées les heures supplémentaires. Quant à l'année 2020, la baisse très forte du nombre d'heures travaillées ne s'accompagne que d'une légère baisse de l'emploi en raison de la forte baisse de la durée annuelle du travail (développement du chômage partiel).
C'est exact.
Lorsque les évolutions de la croissance et de la productivité du travail ne génèrent pas une forte croissance du volume des heures travaillées, alors seule la baisse de la durée du travail permet à l'emploi de se maintenir (1982), voire de s'accroître (2000).
C'est inexact.
Lorsque les évolutions de la croissance et de la productivité du travail ne génèrent pas une forte croissance du volume des heures travaillées, alors seule la baisse de la durée du travail permet à l'emploi de se maintenir (1982), voire de s'accroître (2000).
C'est exact.
Les années d'augmentation de la durée annuelle du travail s'accompagnent d'une augmentation de l'emploi en général. Mais elles se sont produites à des moments où la croissance était forte et/ou nettement supérieure aux gains de productivité du travail (ou « a fortiori » lorsque la productivité du travail diminue comme en 2008). Celle-ci s'est alors accompagnée à la fois d'embauches et d'une augmentation de la durée annuelle du travail (heures supplémentaires).
C'est inexact.
Les années d'augmentation de la durée annuelle du travail s'accompagnent d'une augmentation de l'emploi en général. Mais elles se sont produites à des moments où la croissance était forte et/ou nettement supérieure aux gains de productivité du travail (ou « a fortiori » lorsque la productivité du travail diminue comme en 2008). Celle-ci s'est alors accompagnée à la fois d'embauches et d'une augmentation de la durée annuelle du travail (heures supplémentaires). |