Peut-on dire que l'insertion sociale des jeunes s'est améliorée en France dans la période récente ? Oui Non
Mise à jour en mars 2012
Alternance.
Les contrats en alternance sont des contrats de travail incluant une formation diplômante ou qualifiante et s'adressent en grande majorité aux jeunes de moins de 26 ans en cours d'insertion dans la vie professionnelle.
Apprentissage
L'apprentissage a pour but de donner à des jeunes de 16 à 25 ans, ayant satisfait à la scolarité obligatoire, une formation générale théorique et pratique en vue de l'obtention d'une qualification professionnelle. Celle-ci est sanctionnée par un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique du second degré ou du supérieur, un titre d'ingénieur ou un titre homologué.
Contrat de professionnalisation
Le contrat de professionnalisation s'adresse à tous les jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus et aux demandeurs d'emploi âgés de 26 ans et plus. Il s'agit d'un contrat de travail en alternance à durée déterminée ou indéterminée incluant une action de professionnalisation. Son objectif est de permettre aux salariés d'acquérir une qualification professionnelle et de favoriser leur insertion ou réinsertion professionnelle. L'action de professionnalisation comporte des périodes de travail en entreprise et des périodes de formation ; sa durée est en principe comprise entre 6 et 12 mois, mais peut être portée à 24 mois par accord collectif de branche. La durée de formation est d'au moins 15 % de la durée de l'action de professionnalisation. Les bénéficiaires âgés de 16 à 25 ans révolus sont rémunérés en pourcentage du Smic (entre 55 % et 80 %) selon leur âge et leur niveau de formation ; les autres salariés perçoivent une rémunération qui ne peut être ni inférieure au Smic ni à 85 % du salaire minimum conventionnel. Ce contrat ouvre droit pour l'employeur à une exonération des cotisations patronales de sécurité sociale quand le bénéficiaire a entre 16 et 25 ans ou quand il s'agit d'un demandeur d'emploi âgé de 45 ans ou plus.
Contrats aidés
Un contrat aidé est un contrat de travail dérogatoire au droit commun, pour lequel l'employeur bénéficie d'aides, qui peuvent prendre la forme de subventions à l'embauche, d'exonérations de certaines cotisations sociales, d'aides à la formation. Le principe général est de diminuer, par des aides directes ou indirectes, les coûts d'embauche et/ou de formation pour l'employeur. Ces emplois aidés sont, en général, accessibles prioritairement à des « publics cibles », telles les personnes « en difficulté sur le marché du travail » ou les jeunes. Ils relèvent du secteur marchand (c'est le cas par exemple des contrats « initiative emploi ») ou du secteur non marchand (par exemple contrats « emploi-solidarité »). Dans le second cas, ils sont le plus souvent conclus par des associations, des collectivités territoriales ou des entreprises publiques.
Vous vous trompez.
Si l'augmentation du taux de chômage conduit à une réduction du taux d'emploi, il faut aussi prendre en compte l'augmentation du taux de scolarisation qui vient réduire fortement le taux d'activité et donc le taux d'emploi des jeunes. Ce taux de scolarisation s'est fortement accru depuis 1975 et semble marquer le pas depuis le milieu des années 1990.
Vous avez raison.
Si l'augmentation du taux de chômage conduit à une réduction du taux d'emploi, il faut aussi prendre en compte l'augmentation du taux de scolarisation qui vient réduire fortement le taux d'activité et donc le taux d'emploi des jeunes. Ce taux de scolarisation s'est fortement accru depuis 1975 et semble marquer le pas depuis le milieu des années 1990.
Vous vous trompez.
La part des emplois aidés dans l'emploi des jeunes oscille entre 5 et 10% dans la seconde moitié des années 1970. Il n'y a pas à cette époque d'augmentation sensible de cette part.
Vous avez raison.
La part des emplois aidés dans l'emploi des jeunes connait une très forte augmentation à partir de 1985. On passe ainsi d'un peu plus de 5% des emplois occupés par les jeunes qui résultent d'une aide à 30%, c'est à dire 6 fois plus.
Vous vous trompez.
C'est au milieu des années 1980 que l'on assiste à une très forte augmentation de la part des emplois aidés dans l'emploi des jeunes. Cette période du mileu des années 1990 est toutefois celle au cours de laquelle la part de ces emplois aidés connaît son apogée.
Vous vous trompez.
Depuis le début des années 2000, la part des emplois aidés dans l'emploi des jeunes se réduit.
Vous vous trompez.
Depuis le milieu des années 1990 les taux de scolarisation des jeunes n'augmentent plus, voire régressent.
Depuis le début des années 2000, les taux d'emploi des jeunes ont tendance à se réduire légèrement.
Depuis le début des années 2000, les politiques de l'emploi en faveur des jeunes se réduisent.
Depuis le début des années 2000, le taux de chômage des jeunes tend à s'accroître.
Tous ces éléments ne sont pas favorables à l'insertion des jeunes. Ils sont un peu moins bien formés en moyenne, accèdent beaucoup plus difficilement à un emploi et sont globalement moins aidés en cela.
Vous avez raison.
Depuis le milieu des années 1990 les taux de scolarisation des jeunes n'augmentent plus, voire régressent.
Depuis le début des années 2000, les taux d'emploi des jeunes ont tendance à se réduire légèrement.
Depuis le début des années 2000, les politiques de l'emploi en faveur des jeunes se réduisent.
Depuis le début des années 2000, le taux de chômage des jeunes tend à s'accroître.
Tous ces éléments ne sont pas favorables à l'insertion des jeunes. Ils sont un peu moins bien formés en moyenne, accèdent beaucoup plus difficilement à un emploi et sont globalement moins aidés en cela.