r : données révisées.
(1) : estimations. Les montants des exonérations de cotisations sociales ne sont pas connus en totalité.
Champ : France.
Source : Dares
L'ensemble des dépenses pour les politiques du marché du travail progressent-elles depuis 2000 ? Oui Non
Mise à jour en août 2013
Services du marché du travail
Services assurés par les services publics de l’emploi et autres organismes, qui assurent l’accompagnement et facilitent l’insertion des demandeurs d’emploi ou assistent les employeurs dans le recrutement de personnel.
Incitations à l’emploi
Contributions aux coûts salariaux afin de faciliter le recrutement de chômeurs ou d’autres groupes particuliers (emplois aidés dans le secteur concurrentiel).
Création directe d’emplois
Mesures qui créent des emplois supplémentaires pour des chômeurs de longue durée ou des personnes ayant des difficultés particulières d’insertion (emplois aidés dans le secteur non marchand).
Formation professionnelle
Il s'agit ici des dépenses de formation des chômeurs.
Préretraites
Dispositifs apparus en 1972 et permettant à des travailleurs âgés de partir à la retraite avant l'âge légal de celle-ci. Ces dispositifs visent à réduire le chômage et sont en partie financés par les pouvoirs publics.
Vous vous trompez.
L'A.N.P.E. (Agence nationale pour l'emploi), créée en 1967, a fusionné au 1° janvier 2009 avec les Assédic (Associations pour l'emploi dans l'industrie et le commerce), créées en 1958. L'A.N.P.E. avait pour mission d'aider les chômeurs à retrouver un emploi, les Assédic quant à elles, étaient chargées de prélever les cotisations chômage et de verser les allocations aux chômeurs. La fusion de ces organismes a donné naissance à Pôle emploi.
Vous avez raison.
L'A.N.P.E. (Agence nationale pour l'emploi), créée en 1967, a fusionné au 1° janvier 2009 avec les Assédic (Associations pour l'emploi dans l'industrie et le commerce), créées en 1958. L'A.N.P.E. avait pour mission d'aider les chômeurs à retrouver un emploi, les Assédic quant à elles, étaient chargées de prélever les cotisations chômage et de verser les allocations aux chômeurs. La fusion de ces organismes a donné naissance à Pôle emploi.
Vous vous trompez.
Le financement des dépenses de formation professionnelle des chômeurs est assuré par des administrations publiques. Parmi celles-ci on trouve bien sûr l'État, mais également des collectivités territoriales : communes, départements, régions.
Vous avez raison.
Le financement des dépenses de formation professionnelle des chômeurs est assuré par des administrations publiques. Parmi celles-ci on trouve bien sûr l'État national, mais également des collectivités territoriales : communes, départements, régions.
Vous vous trompez.
Le budget consacré à ce type de dépenses s'est fortement réduit depuis 2000. Dans le secteur marchand (incitations à l'emploi), le budget accuse une baisse de 445 millions d'euros. Dans le secteur non marchand (création directe d'emplois) la baisse est de 1576 milliards d'euros.
Au total, ce type de dépense a connu une réduction de 24 % depuis 2000.
(((2081 + 4201) - (2526 + 5777)) / (2526 + 5777)) x 100 = -24 %.
C'est surtout à partir de 2003 que cette baisse devient sensible. Une hausse importante est toutefois à noter pour 2010.
Vous avez raison.
Le budget consacré à ce type de dépenses s'est fortement réduit depuis 2000. Dans le secteur marchand (incitations à l'emploi), le budget accuse une baisse de 445 millions d'euros. Dans le secteur non marchand (création directe d'emplois) la baisse est de 1576 milliards d'euros.
Au total, ce type de dépense a connu une réduction de 24 % depuis 2000.
(((2081 + 4201) - (2526 + 5777)) / (2526 + 5777)) x 100 = -24 %.
C'est surtout à partir de 2003 que cette baisse devient sensible. Une hausse importante est toutefois à noter pour 2010.
Vous avez raison.
Les dépenses affectées à l'indemnisation des chômeurs passent de 22,338 milliards d'euros en 2009 à 26,789 milliards en 2010, soit une augmentation de 4,5 %.
Or, le nombre de chômeurs passe de 2,581 millions de personnes en moyenne sur l'année 2009 à 2,653 millions en moyenne sur l'année 2010, soit une augmentation de 2,8 %.
L'augmentation du nombre de chômeurs étant inférieure à l'augmentation des dépenses d'indemnisation du chômage, on peut en conclure que celles-ci se sont améliorées.
Vous avez tort.
Les dépenses affectées à l'indemnisation des chômeurs passent de 22,338 milliards d'euros en 2009 à 26,789 milliards en 2010, soit une augmentation de 4,5 %.
Or, le nombre de chômeurs passe de 2,581 millions de personnes en moyenne sur l'année 2009 à 2,653 millions en moyenne sur l'année 2010, soit une augmentation de 2,8 %.
L'augmentation du nombre de chômeurs étant inférieure à l'augmentation des dépenses d'indemnisation du chômage, on peut en conclure que celles-ci se sont améliorées.
Vous avez raison.
Si les départs anticipés à la retraite se réduisent, étant donné que ce dispositif permettait de réduire le chômage des travailleurs âgés, cela devrait se traduire par une montée du chômage dans cette catégorie de population.
Vous avez raison.
Si les départs anticipés à la retraite se réduisent, les seniors resteront plus longtemps en activité et pour certains en emploi. Cela devrait contribuer à redresser le taux d'emploi des seniors, objectif affiché pour favoriser le développement durable.
Vous vous trompez.
Si les départs anticipés à la retraite se réduisent, les seniors resteront plus longtemps en activité et pour certains en emploi. Cela devrait contribuer à redresser le taux d'emploi des seniors, objectif affiché pour favoriser le développement durable.
Cela dépend du point de vue.
Entre 2000 et 2004, les dépenses en euros s'accroissent. Par contre elles se réduisent entre 2004 et 2008 avant de remonter sensiblement en 2009 et 2010.
Il faudrait tenir compte de l'inflation pour mieux apprécier ces évolutions dans le temps. Ainsi, depuis décembre 1999, les prix à la consommation ont varié de 9,9% jusqu'en décembre 2004, de 17,4% jusqu'en décembre 2008 et de 18,4% jusqu'en décembre 2009.
On obtient donc eu euros constants de 2000, des dépenses
en 2004 de (44 294 000 / 109,9) = 40 304 000 euros constants de 2000
en 2008 de (39 165 000 / 117,4) = 33 360 000 euros constants de 2000
en 2009 de (45 724 000 / 118,4) = 38 618 000 euros constants de 2000
Enfin, on le voit pour l'année 2009, il faut tenir compte des variations du nombre de chômeurs qui mécaniquement modifie les dépenses d'indemnisation du chômage.
Au total, en euros constants en 2009, les dépenses sont un peu plus importantes qu'en 2000, mais cette situation est uniquement due à la forte augmentation du nombre de chômeurs cette année là.
La périodisation est à peu près la même lorsque l'on observe les dépenses en % du PIB, à ceci près qu'en 2009 la remontée des dépenses ne permet pas de retrouver le niveau de 2000.
Cela dépend du point de vue.
Entre 2000 et 2004, les dépenses en euros s'accroissent. Par contre elles se réduisent entre 2004 et 2008 avant de remonter sensiblement en 2009 et 2010.
Il faudrait tenir compte de l'inflation pour mieux apprécier ces évolutions dans le temps. Ainsi, depuis décembre 1999, les prix à la consommation ont varié de 9,9 % jusqu'en décembre 2004, de 17,4 % jusqu'en décembre 2008 et de 18,4% jusqu'en décembre 2009.
On obtient donc eu euros constants de 2000, des dépenses
en 2004 de (44 294 000 / 109,9) = 40 304 000 euros constants de 2000
en 2008 de (39 165 000 / 117,4) = 33 360 000 euros constants de 2000
en 2009 de (45 724 000 / 118,4) = 38 618 000 euros constants de 2000
Enfin, on le voit pour l'année 2009, il faut tenir compte des variations du nombre de chômeurs qui mécaniquement modifie les dépenses d'indemnisation du chômage.
Au total, en euros constants en 2009, les dépenses sont un peu plus importantes qu'en 2000, mais cette situation est uniquement due à la forte augmentation du nombre de chômeurs cette année là.
La périodisation est à peu près la même lorsque l'on observe les dépenses en % du PIB, à ceci près qu'en 2009 la remontée des dépenses ne permet pas de retrouver le niveau de 2000.
Vous avez raison mais seulement en valeur nominale, pas en valeur réelle.
Les dépenses totales de 2008 sont supérieures aux dépenses de 2000. Leur progression est de 4,4 %.
((38 521 000 - 36 903 000) / 36 903 000) x 100 = 4,4 %.
Toutefois, il faudrait déduire l'inflation pour mesurer en valeur réelle cette variation. Les prix à la consommation ont varié de 16,2 % entre décembre 1999 et décembre 2008.
En termes réels, les dépenses totales ont donc baissé de 10,2 %
(38 521 000 / 116,2) x 100 = 33 150 000 euros constants de 2000.
((33 150 000 - 36 903 000) / 36 903 000) x 100 = -10,2 %.
Vous avez raison en valeur relative.
L'effort fait par les pouvoirs publics en matière de politique de l'emploi représente une part plus faible du PIB en 2008 qu'en 2000.
Passant de 2,56 % du PIB à 1,98 %, cet effort se réduit de 0,58 point de PIB, soit une réduction de l'effort de 22,7 %.
((1,98 - 2,56) / 2,56) x 100 = -22,7 %.