Notes :
(1) le niveau de vie avant redistribution est le niveau de vie composé uniquement des revenus d'activité, des revenus du patrimoine (revenus fonciers et revenus de valeurs et de capitaux mobiliers, tels qu'ils apparaissent dans la déclaration fiscale) et des transferts en provenance d'autres ménages, sans prendre en compte les prestations sociales et les prélèvements directs.
(2) rupture de série en 2005 pour le rapport interdécile après redistribution.
Champ : France métropolitaine, individus dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.
Voir "Déciles" et "Rapport interdécile".
Niveaux de vie
Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (uc). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.
Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 uc au premier adulte du ménage, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 uc aux enfants de moins de 14 ans.
Déciles
Si on ordonne une distribution de salaires, de revenus, de chiffre d'affaires..., les déciles sont les valeurs qui partagent cette distribution en dix parties égales.
Ainsi, pour une distribution de salaires :
le premier décile (noté généralement D1) est le salaire au-dessous duquel se situent 10 % des salaires ;
le neuvième décile (noté généralement D9) est le salaire au-dessous duquel se situent 90 % des salaires.
Le premier décile est, de manière équivalente, le salaire au-dessus duquel se situent 90 % des salaires ; le neuvième décile est le salaire au-dessus duquel se situent 10 % des salariés.
Rapport interdécile
Les déciles d'une distribution permettent de calculer des rapports interdéciles :
le rapport D9/D1 met en évidence l'écart entre le haut et le bas de la distribution ; c'est une des mesures de l'inégalité de cette distribution ;
le rapport D9/D5 compare le haut de la distribution à la valeur médiane ;
le rapport D5/D1 compare la médiane au bas de la distribution.
Le premier décile est, de manière équivalente, le salaire au-dessus duquel se situent 90 % des salaires ; le neuvième décile est le salaire au-dessus duquel se situent 10 % des salariés.
Médiane
Si on ordonne une distribution de salaires, de revenus, de chiffre d'affaires..., la médiane est la valeur qui partage cette distribution en deux parties égales.
Ainsi, pour une distribution de salaires, la médiane est le salaire au-dessous duquel se situent 50 % des salaires. C'est de manière équivalente le salaire au-dessus duquel se situent 50 % des salariés.
Remarque
De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.
Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.
Vous n'avez qu'une vision partielle de la redistribution.
Prélever des impôts directs sur les ménages (impôt sur le revenu et le patrimoine notamment) ne constitue qu'un volet du système redistributif. L'impôt sur le revenu étant progressif (plus le revenu est élevé, plus le taux de l'impôt s'élève), il doit logiquement réduire les inégalités de revenus primaires et de niveau de vie.
Vous n'avez qu'une vision partielle de la redistribution.
Verser des prestations sociales aux ménages (pensions de retraite, allocations familiales, indemnités journalières, allocations chômage, ...) ne constitue qu'un volet du système redistributif. Ces versements profitant plus aux ménages à faibles ressources, ils doivent logiquement contribuer à réduire les inégalités de niveaux de vie.
Vous avez raison.
La redistibution comporte bien deux volets :
prélever des impôts directs sur les ménages (impôt sur le revenu et le patrimoine notamment) constitue le premier volet du système redistributif. L'impôt sur le revenu étant progressif (plus le revenu est élevé, plus le taux de l'impôt s'élève), il doit logiquement réduire les inégalités de revenus primaires et de niveau de vie.
verser des prestations sociales aux ménages (pensions de retraite, allocations familiales, indemnités journalières, allocations chômage, ...) constitue le second volet du système redistributif. Ces versements profitant plus aux ménages à faibles ressources, ils doivent logiquement contribuer à réduire les inégalités de niveaux de vie.
Vous avez raison.
La courbe représentant le rapport interdécile avant redistribution (en bleu) doit être lue avec l'échelle de gauche (en bleu). Pour 2009, la valeur est de 5,17, ce qui signifie que le niveau de vie le plus faible des 10% des ménages au niveau de vie le plus élevé est 5,17 fois plus important que le niveau de vie le plus important des 10% des ménages au niveau de vie le plus faible.
Vous vous trompez.
La courbe représentant le rapport interdécile avant redistribution (en bleu) doit être lue avec l'échelle de gauche (en bleu). Pour 2009, la valeur est de 5,17, ce qui signifie que le niveau de vie le plus faible des 10% des ménages au niveau de vie le plus élevé est 5,17 fois plus important que le niveau de vie le plus important des 10% des ménages au niveau de vie le plus faible.
Vous vous trompez.
La courbe représentant le rapport interdécile après redistribution (en vert) doit être lue avec l'échelle de droite (envert). Pour 2009, la valeur est de 3,44, ce qui signifie que le niveau de vie le plus faible des 10% des ménages au niveau de vie le plus élevé est 3,44 fois plus élevé que le niveau de vie le plus important des 10% des ménages au niveau de vie le plus faible.
Vous avez raison.
La courbe représentant le rapport interdécile après redistribution (en vert) doit être lue avec l'échelle de droite (envert). Pour 2009, la valeur est de 3,44, ce qui signifie que le niveau de vie le plus faible des 10% des ménages au niveau de vie le plus élevé est 3,44 fois plus élevé que le niveau de vie le plus important des 10% des ménages au niveau de vie le plus faible.
Vous avez raison.
Le rapport interdécile des niveaux de vie est plus faible après redistribution qu'avant. La redistribution réduit donc bien les inégalités de niveaux de vie. Ainsi pour 2009, on passe d'un rapport interdécile qui s'élève à 5,17 avant redistribution, à un rapport après redistribution qui n'est plus que de 3,44.
Les inégalités se sont donc réduites de 33,5%
((3,44 - 5,17) / 5,17) x 100 = -33,5%
Vous vous trompez.
Le rapport interdécile des niveaux de vie est plus faible après redistribution qu'avant. La redistribution réduit donc bien les inégalités de niveaux de vie. Ainsi pour 2009, on passe d'un rapport interdécile qui s'élève à 5,17 avant redistribution, à un rapport après redistribution qui n'est plus que de 3,44.
Les inégalités se sont donc réduites de 33,5%
((3,44 - 5,17) / 5,17) x 100 = -33,5%
Vous vous trompez.
Depuis 2003, les variations des rapports interdéciles sont faibles. Il ne faut pas se laisser abuser par le graphique dont l'échelle est particulièrement fine. Ainsi, la baisse du rapport interdécile des niveaux de vie avant redistribution en 2004 (de 5,04 à 4,97) qui apparaît forte sur le graphique ne correspond qu'à une diminution de 1,4% des inégalités.
((4,97 - 5,04) / 5,04) x 100 = -1,4%
En 2009, les inégalités semblent donc légèrement plus élevées qu'en 2003 avant redistribution, et qu'en 2005 après redistribution (la rupture de série en 2005 ne permet pas de comparer les valeurs de 2009 et de 2003 pour cette variable).
Vous avez raison.
Depuis 2003, les variations des rapports interdéciles sont faibles. Il ne faut pas se laisser abuser par le graphique dont l'échelle est particulièrement fine. Ainsi, la baisse du rapport interdécile des niveaux de vie avant redistribution en 2004 (de 5,04 à 4,97) qui apparaît forte sur le graphique ne correspond qu'à une diminution de 1,4% des inégalités.
((4,97 - 5,04) / 5,04) x 100 = -1,4%
En 2009, les inégalités semblent donc légèrement plus élevées qu'en 2003 avant redistribution, et qu'en 2005 après redistribution (la rupture de série en 2005 ne permet pas de comparer les valeurs de 2009 et de 2003 pour cette variable).