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Tableaux de bord ou indicateurs agrégés ?
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La stratégie nationale de développement durable 2010-2013 (SNDD) a été adoptée le 27 juillet 2010 par le Comité interministériel pour le développement durable.
La stratégie nationale de développement durable propose une architecture commune à tous les acteurs de la Nation, publics et privés, pour les aider à structurer leurs propres projets de développement durable autour de choix stratégiques et d’indicateurs qui ont fait l’objet d’un large consensus. Elle a notamment vocation à assurer la cohérence et la complémentarité des engagements internationaux et européens de la France et des politiques nationales, transversales ou sectorielles.
Succédant à la stratégie nationale de développement durable 2010-2013, la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2015 - 2020 (SNTEDD), est en cours d’élaboration.
Un indicateur agrégé (appelé aussi indicateur synthétique) résume en un seul nombre le niveau de développement durable d'un pays ou d'une région.
Un indicateur global est obtenu par sommation à l’aide d’une unité de mesure unique (monnaie, tonnes, hectares, etc.).
Un indicateur composite tente de rendre compte par un chiffre unique des performances économiques, sociales et environnementales d'un territoire en agrégeant des éléments hétérogènes. Un indicateur élémentaire, par exemple la concentration d’un polluant dans l’air ou dans l’eau, est d’abord transformé en indice par rapport à une norme ou à un seuil de référence [...]. Ensuite, des critères d’agrégation sont déterminés, à l’aide de pondérations affectées à chaque indicateur élémentaire.
Depuis 2007, le Grenelle de l’environnement définit des politiques d’investissement de long terme favorisant une croissance soucieuse des questions d’environnement. Il est le résultat d’un débat entre acteurs sociaux (syndicats, entreprises, ONG, élus et administration). Après une période de consultations et de négociations, les objectifs ont été fixés par la loi de programmation (août 2009). La loi dite «Grenelle 2 » (juillet 2010) en décline les objectifs chantier par chantier et secteur par secteur.
Elle comprend plusieurs domaines d’action prioritaires : l’amélioration énergétique des bâtiments, les transports, la réduction des consommations d’énergie et du contenu en carbone de la production, la préservation de la biodiversité, la maîtrise des risques, la préservation de la santé et le traitement des déchets et, enfin, la mise en oeuvre d’une nouvelle gouvernance écologique. Des objectifs précis à horizon 2020 ont été fixés dans chacun de ces domaines (réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, augmentation de 25 % du fret ferroviaire d’ici à 2012, recyclage de 35 % des déchets ménagers en 2012, 45 % en 2015, etc.).