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Le pilier écologique du développement durable : quels indicateurs ?
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Gaz à effet de serre (GES).
Les principaux gaz responsables de l'effet de serre, dont les émissions sont encadrées par le protocole de Kyoto, sont le dioxyde de carbone (CO2) , le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), et les gaz fluorés (HFC, PFC et SF6). Les émissions de ces six gaz sont pondérées par leurs potentiels de réchauffement global (PRG) et exprimées en équivalents CO2 pour donner un total d'émissions en équivalents CO2.
[La mesure de l'empreinte carbone ne comprend pas les gaz fluorés. Ces derniers ne représentent que 3 % des six gaz à effet de serre pris en compte par le protocole de Kyoto.]
Gaz à effet de serre (GES).
Les principaux gaz responsables de l'effet de serre, dont les émissions sont encadrées par le protocole de Kyoto, sont le dioxyde de carbone (CO2) , le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), et les gaz fluorés (HFC, PFC et SF6). Les émissions de ces six gaz sont pondérées par leurs potentiels de réchauffement global (PRG) et exprimées en équivalents CO2 pour donner un total d'émissions en équivalents CO2.
[La mesure de l'empreinte carbone ne comprend pas les gaz fluorés. Ces derniers ne représentent que 3 % des six gaz à effet de serre pris en compte par le protocole de Kyoto.]
Empreinte carbone.
L’empreinte carbone représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise pour satisfaire la consommation sur le territoire, y compris celle liée aux importations.
Vous avez raison.
Un bien non-excludable est un bien dont on ne peut empêcher l'accès. La non-excludabilité (ou non-exclusion) est une des deux propriétés d'un bien public (tel que la défense nationale). C'est également une propriété d'un bien public mondial tel que le climat : le réchauffement climatique touche l'ensemble des habitants de la planète.
Vous vous trompez.
Un bien public national (la défense nationale par exemple) est parfois fourni par des administrations publiques mais ce n'est pas ce qui le définit. Cela vaut également pour les biens publics mondiaux. De plus, dans ce dernier cas, la possibilité même que les administrations publiques fournissent le bien est le plus souvent exclue : climat, biodiversité, etc., ne peuvent être « produits ». Enfin, la préservation des biens publics mondiaux se heurte, quant à elle, à l'absence de « gouvernement » mondial.
Vous vous trompez.
La non-rivalité est une deux caractéristiques définissant un bien public. Un bien public mondial est bien non rival : le fait qu'un individu bénéficie de ce bien (le climat, la biodiversité...) ne diminue pas la disponibilité de ce bien pour les autres individus.
Vous vous trompez.
Lorsqu'il y a des changements de définition des notions mesurées, qui impliquent des ruptures de séries, ils sont précisées par les instituts statistiques. Il n'y a pas de rupture de série ici.
Vous avez raison.
L'empreinte carbone par habitant rapporte l'empreinte carbone (exprimée en millions de tonnes équivalent CO2) au nombre d'habitants. Si l'empreinte carbone a augmenté entre 1990 et 2000 (de 3,9 %) et que l'empreinte carbone par habitant est restée inchangée, c'est bien que la croissance démographique (donc du nombre d'habitants) a été supérieure à la croissance de l'empreinte carbone.
Vous vous trompez.
L'empreinte carbone par habitant rapporte l'empreinte carbone (exprimée en millions de tonnes équivalent CO2) au nombre d'habitants. Son évolution dépend donc de l'évolution de l'empreinte carbone (le numérateur) et de celle du nombre d'habitant (le dénominateur).
Vous avez raison.
Sachant que les émissions sur le territoire ont diminué entre 1990 et 2010, l'empreinte carbone ne peut avoir augmenté que si les émissions associées aux importations ont (fortement) augmenté.
Vous vous trompez.
La baisse des émissions sur le territoire entre 1990 et 2010 peut difficilement être associée à une hausse des émissions des établissements implantés sur le territoire.