Développement durable

Introduction
Pilier économique
Pilier social
Pilier écologique
Climat
Énergie
Transport durable
Production et consommation durables
Ressources naturelles
Les indicateurs agrégés

Le pilier écologique du développement durable : quels indicateurs ?

Qu'il s'agisse du pilier écologique ou des deux autres piliers, le choix d'indicateurs visant à construire un tableau de bord du développement durable repose sur plusieurs principes et contraintes : définition du bien-être, priorités et orientations des autorités publiques, disponibilité des données et mesurabilité, comparabilité internationale, etc.

Au niveau européen, la Stratégie Européenne de Développement Durable, adoptée en 2001 et révisée en 2006, a amené Eurostat à publier régulièrement plus de 100 indicateurs au sein desquels sont mis en avant 10 indicateurs clés correspondant à 10 thèmes majeurs du développement durable. Quatre de ces thèmes peuvent être associés au pilier écologique :
- la production et la consommation durables (indicateur clé : productivité des ressources),
- le changement climatique et l'énergie (indicateurs clés : émissions de gaz à effet de serre et consommation d'énergie primaire),
- le transport durable (indicateur clé : consommation énergétique des transport par rapport au PIB),
- les ressources naturelles (indicateur clé : indice des oiseaux communs).

Au niveau de la France, la Stratégie Nationale de Développement Durable 2010-2013 a amené l'Insee à publier régulièrement 54 indicateurs dont 35 indicateurs phares correspondant à 9 défis posés par le développement durable. Quatre de ces défis sont en relation principalement avec le pilier écologique :
- le défi 1, consommation et production durables (indicateur phare : productivité matières),
- le défi 4, changement climatique et énergie (indicateurs phares : émissions agrégées des six gaz à effet de serre, empreinte carbone et énergies renouvelables),
- le défi 5, transports et mobilité durables (indicateur phare : consommation d'énergie des transports et PIB).
- le défi 6, conservation et gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles (indicateurs phares : indice d'abondance des population d'oiseaux communs et artificialisation des sols)
L'adoption de la Stratégie Nationale de Transition écologique vers un Développement Durable 2014-2020 est susceptible d'impliquer une évolution du tableau de bord publié par l'Insee.

Les indicateurs retenus dans ce sous-dossier consacré au pilier écologique du développement durable constituent une sélection des indicateurs clés (ou phares) ou des indicateurs complémentaires publiés par Eurostat et/ou par l'Insee.

 Source : Statapprendre.

Pour approfondir :

     La page d'Eurostat consacrée aux indicateurs de développement durable.

      La page de l'Insee consacrée aux indicateurs de développement durable.

      Commissariat général au développement durable (2015), « Proposition d'indicateurs de suivi de la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable », Études et documents n°127, juin 2015.

 
   
 
   
Mise à jour en août 2015.

Gaz à effet de serre (GES).
Les principaux gaz responsables de l'effet de serre, dont les émissions sont encadrées par le protocole de Kyoto, sont le dioxyde de carbone (CO2) , le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), et les gaz fluorés (HFC, PFC et SF6). Les émissions de ces six gaz sont pondérées par leurs potentiels de réchauffement global (PRG) et exprimées en équivalents CO2 pour donner un total d'émissions en équivalents CO2.

[La mesure de l'empreinte carbone ne comprend pas les gaz fluorés. Ces derniers ne représentent que 3 % des six gaz à effet de serre pris en compte par le protocole de Kyoto.]

Définitions.

Gaz à effet de serre (GES).
Les principaux gaz responsables de l'effet de serre, dont les émissions sont encadrées par le protocole de Kyoto, sont le dioxyde de carbone (CO2) , le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), et les gaz fluorés (HFC, PFC et SF6). Les émissions de ces six gaz sont pondérées par leurs potentiels de réchauffement global (PRG) et exprimées en équivalents CO2 pour donner un total d'émissions en équivalents CO2.

[La mesure de l'empreinte carbone ne comprend pas les gaz fluorés. Ces derniers ne représentent que 3 % des six gaz à effet de serre pris en compte par le protocole de Kyoto.]

Définitions.

Empreinte carbone.
L’empreinte carbone représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise pour satisfaire la consommation sur le territoire, y compris celle liée aux importations.

Source : statapprendre.

Vous avez raison.
Un bien non-excludable est un bien dont on ne peut empêcher l'accès. La non-excludabilité (ou non-exclusion) est une des deux propriétés d'un bien public (tel que la défense nationale). C'est également une propriété d'un bien public mondial tel que le climat : le réchauffement climatique touche l'ensemble des habitants de la planète.

Vous vous trompez.
Un bien public national (la défense nationale par exemple) est parfois fourni par des administrations publiques mais ce n'est pas ce qui le définit. Cela vaut également pour les biens publics mondiaux. De plus, dans ce dernier cas, la possibilité même que les administrations publiques fournissent le bien est le plus souvent exclue : climat, biodiversité, etc., ne peuvent être « produits ». Enfin, la préservation des biens publics mondiaux se heurte, quant à elle, à l'absence de « gouvernement » mondial.

Vous vous trompez.
La non-rivalité est une deux caractéristiques définissant un bien public. Un bien public mondial est bien non rival : le fait qu'un individu bénéficie de ce bien (le climat, la biodiversité...) ne diminue pas la disponibilité de ce bien pour les autres individus.

Vous vous trompez.
Lorsqu'il y a des changements de définition des notions mesurées, qui impliquent des ruptures de séries, ils sont précisées par les instituts statistiques. Il n'y a pas de rupture de série ici.

Vous avez raison.
L'empreinte carbone par habitant rapporte l'empreinte carbone (exprimée en millions de tonnes équivalent CO2) au nombre d'habitants. Si l'empreinte carbone a augmenté entre 1990 et 2000 (de 3,9 %) et que l'empreinte carbone par habitant est restée inchangée, c'est bien que la croissance démographique (donc du nombre d'habitants) a été supérieure à la croissance de l'empreinte carbone.

Vous vous trompez.
L'empreinte carbone par habitant rapporte l'empreinte carbone (exprimée en millions de tonnes équivalent CO2) au nombre d'habitants. Son évolution dépend donc de l'évolution de l'empreinte carbone (le numérateur) et de celle du nombre d'habitant (le dénominateur).

Vous avez raison.
Sachant que les émissions sur le territoire ont diminué entre 1990 et 2010, l'empreinte carbone ne peut avoir augmenté que si les émissions associées aux importations ont (fortement) augmenté.

Vous vous trompez.
La baisse des émissions sur le territoire entre 1990 et 2010 peut difficilement être associée à une hausse des émissions des établissements implantés sur le territoire.

Vous vous trompez.
Si l'empreinte carbone a augmenté entre 1990 et 2010, c'est, par définition, que l'impact de la consommation en terme d'émissions de gaz à effet de serre est devenu plus important.