Développement durable

Introduction
Pilier économique
Pilier social
Pilier écologique
Les indicateurs agrégés
Limites du PIB
L'épargne nette ajustée
  Comparaisons internationales
L'empreinte écologique
L'indice de développement humain (IDH)
Tests

L'épargne nette ajustée, un indicateur de la Banque mondiale

L’épargne nette ajustéegenuine savings ») est un indicateur de la Banque mondiale inspiré de cette tradition qui cherche à mettre en évidence le surplus de ressources dont dispose l’économie à l’issu d’un cycle annuel de production et de consommation, une fois compensée la dépréciation du capital économique, humain et naturel [1]. L’épargne nette ajustée est calculée comme l’épargne brute (production moins consommation), tirée de la comptabilité nationale, moins la consommation de capital fixe (dépréciation du capital économique), plus les dépenses d’éducation (consommations requalifiées en investissement en capital humain), moins les dommages aux actifs naturels (dépréciation du capital naturel). En comptabilité nationale, l’épargne brute comprend à la fois l’épargne des ménages (le revenu disponible non consommé pendant la période courante et qui peut être accumulé sous forme d’actifs financiers on non financiers), l’épargne des entreprises (profits non distribués) et l’épargne des administrations publiques. Le concept d’épargne nette ajustée dépasse le seul cadre comptable qui ne s’intéresse qu’au capital productif ; dans cette approche, le capital humain et le capital naturel sont considérés comme des éléments patrimoniaux à part entière. Les dommages environnementaux sont évalués, comme la réduction des stocks d’énergie, de minerais et de forêt, à laquelle sont ajoutés les dommages causés par les émissions de CO2. Ils sont calculés en référence à un modèle théorique fondé sur la tarification des ressources épuisables.
L’épargne nette ajustée est exprimée en pourcentage du revenu national brut. Plus l’indice est élevé, plus la capacité du pays à augmenter son patrimoine (entendu au sens large) est importante. Dans ce type d’approche, on considère que les ponctions opérées sur les ressources naturelles épuisables peuvent être compensées par un surcroît d’investissement en capital économique ou humain (via, notamment, des efforts de formation). Cette hypothèse de parfaite substitution entre les différentes formes de capital, discutable, explique que les pays émergents d’Asie, et en particulier la Chine, pourtant gourmands en ressources naturelles, dégagent actuellement une épargne croissante, grâce à de bonnes performances économiques. À l’inverse, les pays du Moyen-Orient, fortement dépendants des ressources pétrolières, affichent généralement une épargne nette ajustée négative.

[1] Bolt K., Matete M., Clemens M., « Manual for Calculating Adjusted Net Saving », World Bank, Environment Department, 2002.

 

 
Questions :
Quels sont les différents capitaux pris en compte dans le calcul de l'épargne nette ajustée ?
Seule l'épargne brute des entreprises est prise en compte dans le calcul de l'épargne nette ajustée.
Dans le calcul de l'épargne nette ajustée, la faiblesse d'un capital peut être compensée par un autre.
 
 
   
Mise à jour en août 2016

Gaz à effet de serre (GES).
Les principaux gaz responsables de l'effet de serre, dont les émissions sont encadrées par le protocole de Kyoto, sont le dioxyde de carbone (CO2) , le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), et les gaz fluorés (HFC, PFC et SF6). Les émissions de ces six gaz sont pondérées par leurs potentiels de réchauffement global (PRG) et exprimées en équivalents CO2 pour donner un total d'émissions en équivalents CO2.

[La mesure de l'empreinte carbone ne comprend pas les gaz fluorés. Ces derniers ne représentent que 3 % des six gaz à effet de serre pris en compte par le protocole de Kyoto.]

Définitions.

Gaz à effet de serre (GES).
Les principaux gaz responsables de l'effet de serre, dont les émissions sont encadrées par le protocole de Kyoto, sont le dioxyde de carbone (CO2) , le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), et les gaz fluorés (HFC, PFC et SF6).

Définitions.

Empreinte carbone.
L’empreinte carbone représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise pour satisfaire la consommation sur le territoire, y compris celle liée aux importations.

Source : statapprendre.

Vous avez tort.
Le capital social d'une entreprise désigne les actions ou parts sociales achetées par ceux qui financent la création de cette dernière.

Le capital social est également une notion sociologique de Pierre Bourdieu, qui désigne l'ensemble des relations sociales qui peuvent être « socialement utiles » pour un individu.

Aucun de ces deux capitaux sociaux n'est pris en compte dans l'épargne nette ajustée.

Vous avez raison.
Les dommages environnementaux sont évalués, comme la réduction des stocks d’énergie, de minerais et de forêt, à laquelle sont ajoutés les dommages causés par les émissions de CO2.

Vous avez raison.
Les dépenses d'éducation sont comptabilisées dans le calcul de l'épargne nette ajustée.

Vous vous trompez.
L’épargne nette ajustée est calculée à partir de l’épargne des ménages (le revenu disponible non consommé pendant la période courante et qui peut être accumulé sous forme d’actifs financiers ou non financiers), l’épargne des entreprises (profits non distribués) et l’épargne des administrations publiques.

Vous avez raison.
L’épargne nette ajustée est calculée à partir de l’épargne des ménages (le revenu disponible non consommé pendant la période courante et qui peut être accumulé sous forme d’actifs financiers on non financiers), l’épargne des entreprises (profits non distribués) et l’épargne des administrations publiques.

Vous avez raison.
Les ponctions opérées sur les ressources naturelles épuisables peuvent être compensées par un surcroît d’investissement en capital économique ou humain (via, notamment, des efforts de formation).

L'épargne nette ajustée relève donc d'une approche en termes de soutenabilité faible (voir la page de l'introduction consacrée à la différence entre soutenabilité faible et soutenabilité forte).

Vous vous trompez.
Les ponctions opérées sur les ressources naturelles épuisables peuvent être compensées par un surcroît d’investissement en capital économique ou humain (via, notamment, des efforts de formation).

L'épargne nette ajustée relève donc d'une approche en termes de soutenabilité faible (voir la page de l'introduction consacrée à la différence entre soutenabilité faible et soutenabilité forte).

Bonne réponse.
Dans le calcul de l'épargne nette ajustée, l'augmentation du capital humain (dépenses d'éducation) est à ajouter et les dégradations de l'environnement (épuisement des forêts, des ressources énergétiques et minérales, dommages causés par le dioxyde de carbone et la pollution au niveau local) sont à retrancher.

Vous avez raison.
L'empreinte écologique mondiale correspondait à une superficie équivalent à 1,3 planète [17,4 / 13,4 = 1,3], alors que la biocapacité mondiale correspond par définition à une planète : il y a bien une différence de 30 %.

Vous avez tort.
L'empreinte carbone devient la composante la plus importante de l'empreinte écologique, devant les terres cultivées, à partir du milieu des années 1970.

Vous avez raison.
La production d’énergie à partir de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) a fortement progressé depuis les années 1970, d'où des émissions de CO2 en forte hausse.

Vous avez raison.
L'empreinte carbone représente 9,1 milliards d'hectares globaux pour 17,4 milliards pour l'empreinte écologique totale, soit 52.3 %, alors qu'elle en repésentait à peine 10 % en 1961.