Développement durable

Introduction
Pilier économique
Pilier social
Pilier écologique
Les indicateurs agrégés
Limites du PIB
L'épargne nette ajustée
L'empreinte écologique
  Les différentes composantes
  Comparaisons internationales
L'indice de développement humain (IDH)
Tests

L'empreinte écologique et la biocapacité : comparaisons internationales

Biocapacité et empreinte écologique par région du monde en 2008, en hectare global par habitant (gha/hab)
Régions
Amérique du Nord
Union européenne
Europe non Union européenne
Amérique latine et Caraïbes
Moyen-Orient et Asie Centrale
Asie-Pacifique
Afrique
Biocapacité totale (gha / hab.)
6,50
2,30
5,80
4,80
1,30
0,80
1,80
Empreinte écologique totale (gha / hab.)
9,20
4,70
3,50
2,40
2,30
1,60
1,40
Note : Un hectare global (gha) est une surface pondérée au niveau de la productivité et qui permet de rendre compte à la fois de la biocapacité de la Terre et des besoins en biocapacité (équivalent à l'empreinte écologique). Un hectare global a une productivité égale à la productivité moyenne mondiale des surfaces biologiquement productives (terrestres ou en eaux) pour une année donnée. Comme les différents types d'espaces ont des productivités moyennes différentes, un hectare global de champs cultivés, par exemple, occupera une superficie réelle plus faible qu'un hectare global de prairies. Comme la bioproductivité mondiale varie légèrement d'une année sur l'autre, la valeur d'un gha varie aussi légèrement pendant la même période.

D'après : Global Footprint Network, « Les Tables de données » et « Glossaire »

 
Questions :
Peut-on parler, à propos de l'Amérique du Nord en 2008 :
d'un déficit écologique de 1,4 hectare par habitant ?    d'un déficit écologique de - 2,7 hectares par habitant ?
Tous les pays de la région Asie-Pacifique sont caractérisés par un déficit écologique.
Vrai Faux  
En 2008, l'empreinte écologique d'un habitant de l'Afrique est 6,6 fois plus faible que celle d'un habitant de l'Amérique du Nord.
Vrai Faux  
     
     
     
Pour approfondir :
« Les indicateurs du développement durable et l'empreinte écologique », 2009, p.20.
 
Mise à jour en août 2016

Gaz à effet de serre (GES).
Les principaux gaz responsables de l'effet de serre, dont les émissions sont encadrées par le protocole de Kyoto, sont le dioxyde de carbone (CO2) , le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), et les gaz fluorés (HFC, PFC et SF6). Les émissions de ces six gaz sont pondérées par leurs potentiels de réchauffement global (PRG) et exprimées en équivalents CO2 pour donner un total d'émissions en équivalents CO2.

[La mesure de l'empreinte carbone ne comprend pas les gaz fluorés. Ces derniers ne représentent que 3 % des six gaz à effet de serre pris en compte par le protocole de Kyoto.]

Gaz à effet de serre (GES).
Les principaux gaz responsables de l'effet de serre, dont les émissions sont encadrées par le protocole de Kyoto, sont le dioxyde de carbone (CO2) , le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), et les gaz fluorés (HFC, PFC et SF6).

Empreinte carbone.
L’empreinte carbone représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise pour satisfaire la consommation sur le territoire, y compris celle liée aux importations.

Source : statapprendre.

Vous avez tort.
9,20 - 6,50 = 2,7 hectares par habitant. Le déficit écologique s'obtient donc en soustrayant la surface moyenne de l'empreinte écologique à celle de la biocapacité.

Vous vous trompez.
Le déficit écologique est négatif si la surface moyenne de l'empreinte écologique est inférieure à celle de la biocapacité (on parlera alors de réserve écologique), ce qui n'est pas le cas des États-Unis.

Vous avez raison.
9,20 - 6,50 = 2,7 hectares par habitant. Il s'agit du déficit écologique le plus élevé parmi les différentes régions du monde.

Mauvaise réponse.
La région Asie-Pacifique est certes caractérisée par un déficit écologique (l'empreinte écologique totale est supérieure à la biocapacité totale), mais il s'agit là d'une moyenne. Au sein de cette région, certains pays ont un déficit écologique (le Japon, la République de Corée, Singapour ou la Chine, notamment) mais d'autres sont caractérisés au contraire par une réserve écologique (Mongolie, Australie, Nouvelle-Zélande, etc.).

Bonne réponse.
La région Asie-Pacifique est certes caractérisée par un déficit écologique (l'empreinte écologique totale est supérieure à la biocapacité totale), mais il s'agit là d'une moyenne. Au sein de cette région, certains pays ont un déficit écologique (le Japon, la République de Corée, Singapour ou la Chine, notamment) mais d'autres sont caractérisés au contraire par une réserve écologique (Mongolie, Australie, Nouvelle-Zélande, etc.).

Vous avez raison.
9,20 / 1,40 = 6,6. Il s'agit du rapport entre l'empreinte écologique la plus élevée et la plus faible parmi les différentes régions du monde.

Mauvaise réponse.
9,20 / 1,40 = 6,6. Il s'agit du rapport entre l'empreinte écologique la plus élevée et la plus faible parmi les différentes régions du monde.

Bonne réponse.
En 2005, l'empreinte écologique représente 17,4 milliards d'hectares globaux et la biocapacité totale 13,4 milliards d'hectares globaux. Les besoins de la population mondiale (en terre et eaux biologiquement productives) correspondaient donc bien à 1,3 planètes [17,4 / 13,4 = 1,3].

Vous avez raison.
L'empreinte écologique mondiale correspondait à une superficie équivalent à 1.3 planète [17,4 / 13,4 = 1,3], alors que la biocapacité mondiale correspond par définition à une planète : il y a bien une différence de 30 %.

Vous avez tort.
L'empreinte carbone devient la composante la plus importante de l'empreinte écologique, devant les terres cultivées, à partir du milieu des années 1970.

Vous avez raison.
La production d’énergie à partir de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) a fortement progressé depuis les années 1970, d'où des émissions de CO2 en forte hausse.

Vous avez raison.
L'empreinte carbone représente 9,1 milliards d'hectares globaux pour 17,4 milliards pour l'empreinte écologique totale, soit 52.3 %, alors qu'elle en représentait à peine 10 % en 1961.