Développement durable

Introduction
Pilier économique
Pilier social
Pilier écologique
Les indicateurs agrégés
Limites du PIB
L'épargne nette ajustée
L'empreinte écologique
  Les différentes composantes
  Comparaisons internationales
L'indice de développement humain (IDH)
Tests

L'empreinte écologique

[...] L’empreinte écologique (ecological footprint), [...] a été élaborée dans les années 1990 et alimente une interpellation salutaire de l’opinion publique par des acteurs de la société civile. Il faut dire que l’affirmation contenue dans le rapport du World Wild Fund (WWF) présenté au moment du Sommet de Johannesburg, selon laquelle il faudrait entre trois et cinq planètes si l’on voulait généraliser le niveau de vie des Européens de l’Ouest ou du Nord-Américains, y a fait sensation [...].
L’hypothèse centrale de l’empreinte est que la quantité de ressources utilisées est directement liée à la quantité de surfaces bioproductives nécessaires pour régénérer les ressources et assimiler les déchets : autrement dit, chaque type de consommation ou de production de déchets peut être évalué sous la forme d’une surface bioproductive [...].

Le système comptable de l’empreinte va donc s’attacher à mettre en rapport l’empreinte (les ressources renouvelables consommées et les déchets rejetés, en l’occurrence limités aujourd’hui au CO2) et la biocapacité (capacité de la planète à produire les ressources et à absorber ces déchets). Si l’empreinte écologique excède la biocapacité, la planète est en situation de déficit écologique ce qui signifie que la capacité régénérative de la biosphère nécessaire au fonctionnement de l’éconosphère (sphère des activités humaines) est insuffisante pour répondre à la demande de l’humanité qui entame donc le capital naturel.


 
Questions :
L'empreinte écologique est basée sur la quantité de surface bioproductive nécessaire, en fonction du mode de vie.    
 Les déchets ne sont pas pris en compte dans le calcul de l'empreinte écologique.                                  
Il faut que l'empreinte écologique soit inférieure à la biocapacité pour assurer la durabilité de la planète.
 
 
                                                                                                    
Mise à jour en août 2016

Vous avez raison.
L'Indice de développement humain (IDH) est un indicateur agrégé (ou synthétique). Il résume donc le niveau de développement humain par un seul chiffre ce qui lui confère simplicité et lisibilité.

Vous vous trompez.
L'Indice de développement humain (IDH) est un indicateur agrégé (ou synthétique) et non un tableau de bord. Il ne prend donc en compte qu'un nombre nécessairement limité d'aspects du développement humain. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD) publie également d'autres indicateurs agrégés permettant de prendre en compte davantage d'aspects du développement humain (cliquez sur "autres variables" dans le texte pour une description).

Vous avez raison.
L'Indice de développement humain (IDH) prend en compte plusieurs dimensions du développement humain comme la santé et l'éducation. Il s'agit là de son principal avantage, de sa "raison d'être", en comparaison de la seule dimension monétaire contenue dans le PIB ou les revenus.

Vous avez raison.
L'empreinte écologique correspond à la surface totale en hectares pour subvenir aux besoins d'un individu (se loger, se nourrir, se déplacer, etc.) ; elle dépend donc du mode de vie.

Vous avez tort.
L'empreinte écologique correspond à la surface totale en hectares pour subvenir aux besoins d'un individu (se loger, se nourrir, se déplacer, etc.) ; elle dépend donc du mode de vie.

Vous avez tort.
Chaque type de consommation ou de production de déchets peut être évalué sous la forme d'une surface bioproductive.

Vous avez raison.
Chaque type de consommation ou de production de déchets peut être évalué sous la forme d'une surface bioproductive.

Vous avez raison.
Dans le cas contraire, le capital naturel, autrement dit les ressources naturelles de la planète s'épuisent.

Vous vous trompez.
Si elle est supérieure, alors le capital naturel, autrement dit les ressources naturelles de la planète s'épuisent.

Vous avez raison.
Sachant que les émissions sur le territoire ont diminué entre 1990 et 2010, l'empreinte carbone ne peut avoir augmenté que si les émissions associées aux importations ont (fortement) augmenté.

Vous vous trompez.
La baisse des émissions sur le territoire entre 1990 et 2010 peut difficilement être associée à une hausse des émissions des établissements implantés sur le territoire.

Vous vous trompez.
Si l'empreinte carbone a augmenté entre 1990 et 2010, c'est, par définition, que l'impact de la consommation en terme d'émissions de gaz à effet de serre est devenu plus important.