Développement durable

Introduction
Pilier économique
Pilier social
Pilier écologique
Les indicateurs agrégés
Limites du PIB
L'épargne nette ajustée
L'empreinte écologique
L'indice de développement humain (IDH)
Tests

Les indicateurs agrégés

Un indicateur agrégé (appelé aussi indicateur synthétique) résume en un seul nombre le niveau de développement durable d'un pays ou d'une région. Aborder le développement durable en s'appuyant sur le calcul d'un indicateur agrégé relève donc d'une démarche différente de celle reposant sur l'élaboration d'un tableau de bord, c'est-à-dire sur la présentation d'une batterie d'indicateurs élémentaires tels que ceux regroupés dans les sous-dossiers consacrés aux piliers économique, social et écologique. Outre la sélection des indicateurs élémentaires, la construction d'un indicateur agrégé se heurte à une difficulté spécifique : celle du choix de la méthode pour agréger les indicateurs élémentaires, c'est-à-dire pour synthétiser en un seul nombre l'ensemble des informations quantifiables, de nature nécessairement hétérogène, évaluant le niveau de développement durable.

Après avoir précisé que le Produit intérieur brut (PIB) ne peut pas être un indicateur satisfaisant de développement durable, ce dossier présente trois des indicateurs agrégés les plus connus :

- l'épargne nette ajustée, indicateur global publié par la Banque mondiale,

- l'empreinte éconologique, indicateur global publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF),

- l'indice de développement humain (IDH), indicateur composite publié par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Source : Statapprendre.

 
 
 
 
Pour approfondir :
Villion J., 2015, « Choisir la "bonne" moyenne en économie », TDC, n°1098, Réseau Canopé, 15 juin 2015.
   
Mise à jour en août 2016

Un indicateur global est obtenu par sommation à l’aide d’une unité de mesure unique (monnaie, tonnes, hectares, etc.).

D'après Logo Insee L'Économie française - Comptes et dossiers - édition 2008, Insee, juin 2008, p. 61-62

Un indicateur composite tente de rendre compte par un chiffre unique des performances économiques, sociales et environnementales d'un territoire en agrégeant des éléments hétérogènes. Un indicateur élémentaire, par exemple la concentration d’un polluant dans l’air ou dans l’eau, est d’abord transformé en indice par rapport à une norme ou à un seuil de référence [...]. Ensuite, des critères d’agrégation sont déterminés, à l’aide de pondérations affectées à chaque indicateur élémentaire.

D'après Logo InseeL'Économie française - Comptes et dossiers - édition 2008, Insee, juin 2008, p. 61-62

Empreinte carbone.
L’empreinte carbone représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise pour satisfaire la consommation sur le territoire, y compris celle liée aux importations.

Source : statapprendre.

Vous avez raison.
Un bien non-excludable est un bien dont on ne peut empêcher l'accès. La non-excludabilité (ou non-exclusion) est une des deux propriétés d'un bien public (tel que la défense nationale). C'est également une propriété d'un bien public mondial tel que le climat : le réchauffement climatique touche l'ensemble des habitants de la planète.

Vous vous trompez.
Un bien public national (la défense nationale par exemple) est parfois fourni par des administrations publiques mais ce n'est pas ce qui le définit. Cela vaut également pour les biens publics mondiaux. De plus, dans ce dernier cas, la possibilité même que les administrations publiques fournissent le bien est le plus souvent exclue : climat, biodiversité, etc., ne peuvent être « produits ». Enfin, la préservation des biens publics mondiaux se heurte, quant à elle, à l'absence de « gouvernement » mondial.

Vous vous trompez.
La non-rivalité est une deux caractéristiques définissant un bien public. Un bien public mondial est bien non rival : le fait qu'un individu bénéficie de ce bien (le climat, la biodiversité...) ne diminue pas la disponibilité de ce bien pour les autres individus.

Vous vous trompez.
Lorsqu'il y a des changements de définition des notions mesurées, qui impliquent des ruptures de séries, ils sont précisées par les instituts statistiques. Il n'y a pas de rupture de série ici.

Vous avez raison.
L'empreinte carbone par habitant rapporte l'empreinte carbone (exprimée en millions de tonnes équivalent CO2) au nombre d'habitants. Si l'empreinte carbone a augmenté entre 1990 et 2000 (de 3,9 %) et que l'empreinte carbone par habitant est restée inchangée, c'est bien que la croissance démographique (donc du nombre d'habitants) a été supérieure à la croissance de l'empreinte carbone.

Vous vous trompez.
L'empreinte carbone par habitant rapporte l'empreinte carbone (exprimée en millions de tonnes équivalent CO2) au nombre d'habitants. Son évolution dépend donc de l'évolution de l'empreinte carbone (le numérateur) et de celle du nombre d'habitant (le dénominateur).

Vous avez raison.
Sachant que les émissions sur le territoire ont diminué entre 1990 et 2010, l'empreinte carbone ne peut avoir augmenté que si les émissions associées aux importations ont (fortement) augmenté.

Vous vous trompez.
La baisse des émissions sur le territoire entre 1990 et 2010 peut difficilement être associée à une hausse des émissions des établissements implantés sur le territoire.

Vous vous trompez.
Si l'empreinte carbone a augmenté entre 1990 et 2010, c'est, par définition, que l'impact de la consommation en terme d'émissions de gaz à effet de serre est devenu plus important.