Les services marchands sont les services financés directement par les ménages dans le cadre de leur dépense de consommation.

Ils comprennent aussi bien les dépenses immobilières que la restauration et l'hébergement, les communications, l'édition, les transports, la réparation automobile, les assurances.

Oui, les données sont des indices et traduisent bien l'augmentation de la consommation

Un indice à presque 260 pour 2019, contre 100 en 1990 indique que la consommation a été multiplié par 2,6.

Oui, entre 2019 et 2020 l'indice a diminué. Cela traduit une diminution de la consommation de services dans le contexte de la crise sanitaire. La diminution est particulièrement forte pour les services marchands (transports, sport, culture, loisirs, restauration...)

Les « services non marchands  » pris en compte ici sont ceux qui sont inclus dans la « dépense de consommation ». Cela correspond donc à la fraction des dépenses de santé, d'éducation, d'action sociale... supportée directement par les ménages.

Les données ne permettent pas de valider cette réponse.

Le graphique présente des indices. Si la courbe des services non marchands est au-dessus de celle des services marchands, c'est simplement que la progression de la dépense non marchande a été plus rapide. Cela ne signifie pas que le montant de la dépense soit plus élevé. On peut constater l'inverse en cliquant sur la source pour télécharger les données brutes (61,5 milliards de services non marchands contre 525,1 milliards de services marchands en 2020).

Non, puisque les services consommés par les ménages (marchands et non marchands) progressent plus vite que la consommation totale, leur part va augmenter dans le total. La « tertiarisation » a lieu aussi pour la consommation.